Voici l’en-tête de mon blog de proses, ici j’ai des nouvelles pour les enfants mais aussi et surtout pour les adultes…
Levez les yeux regardez, dans le ciel doucement plane une plume blanche légèrement tachetée de noir. Elle vole et vient se poser délicatement sur ma main. Est-ce une invitation à me l’approprier. Je ne sais, mais aussi délicatement quelle vient de m’être offerte, je m’en saisis et de suite je ressens une envie irrésistible d’écrire.
Est-ce ainsi que j’ai pris goût à poser mes mots sur le parchemin de la vie peu importe l’essentiel c’est que j’aime le faire et ce blog deviendra au fil du temps la fenêtre ou le miroir de mon amour pour les mots.
EvaJoe
Souviens toi du bus 96
C’est le titre du roman à suspens de Martine Martin Cosquer
L’auteure Martine est tout d’abord une blogueuse comme moi; c’est son deuxième roman, je n’ai pas lu le premier.
Adam, Léa et d’autres , un bus, des attentats et cerise sur le gâteau la pandémie, mais ne vous inquiétez pas, elle est là mais c’est tout.
Dès que je commence à lire je sais que ce livre je ne le refermerais que sur le mot fin.
Tout de suite j’aime cet homme Adam policier dans la scientifique; un taiseux comme il se nomme. En quête de l’amour ou d’une relation, cela semble un peu flou, bien qu’il aille sur un site de rencontre très connu, il laisse un message qui de suite m’amuse. On lui répond : plusieurs femmes, Léa, Esther et bien d’autres.
Dans ce roman on passe tantôt du rire au haussement d’épaules, aux larmes, à l’attente, aux questions, de suite je m’identifie à Adam et je lis, que dis-je, je dévore.
Ce roman est bien écrit, bouleversant, choquant aussi car il est proche de la réalité en restant dans la fiction, les deux s’entremêlent, on se revoit dans la vraie vie, on se balade aux Sables d’Olonne, pas à pas avec Adam et ceux qui sont autour de lui.
Il ne faut pas oublier sa maman omniprésente dans sa vie, trop parfois à mes yeux, mais tellement proche de lui.
Puis Adam continue ses vacances qui vont rester à tout jamais gravé en lui; mais je ne puis vous en dire plus car je dévoilerais le moment le plus grave , le moins léger.
Je vous laisse sur votre « faim » c’est intentionnelle, il faut que vous vous procuriez ce livre, Martine est comme moi, elle prend du plaisir à écrire comme vous en avez à nous lire.
En cliquant sur son nom dans la première ligne vous aurez le résumé de son livre, et si vous le voulez il vous suffit de le lui demander. Croyez-moi vous ne serez pas déçu. Cela fait une semaine que je l’ai lu et Adam ne m’a pas quitté, je repense à son histoire. Et j’en suis toujours émue.
J’ai découvert ce que l’auteure ne nous disait pas, je pense que c’est mon imaginaire qui me l’a permis.
Martine est aussi sur Facebook Ici
Bonne lecture !
Tempête !

Au royaume de l’océan la vague s’enroule
Se soulève et s’écroule sur la plage
En nous montrant sa traîne, tel un voilage
La mer se joue de nous et roule.
La voici couleur marine
Avec des reflets de prairies vertes
On l’imagine s’enroulant sur le voilier telle une experte
Elle poursuit son voyage et l’ éclabousse de bruine.
Est-elle réelle ou seulement mirage
Dans sa folie elle s’étale sur la plage
Caressant en une fringale les rochers bruns
L’écume dévore le rideau de brouillard
Mousse et puise des reflets d’embruns
Avant de replonger dans les fonds sous-marins.
Seul : face à l’océan !

Face à l’océan il veille
Le rocher solitaire
Il attend le retour des pécheurs
Et regarde s’évader les surfeurs.
Il rêve
Figé pour l’éternité
Seul l’océan l’étreint
Il est tantôt Napoléon
Une femme allongée
un animal apeuré
Le nez des bourbons
Où celui de Cyrano
Qu’importe
Il a fière allure.
La barque de mon enfance !

Dans les herbes elle se cache
Seule ! Elle rêve à ces amours d’avant
Quand elle transportait pêcheurs
Et enfants.
Elle se confond avec l’herbe
Pour éloigner les voleurs
Verte comme la prairie
Elle attend un monde meilleur.
Il ne viendra plus son maître
Depuis longtemps il a disparu
Mais il lui reste les souvenirs
Avec les enfants devenus grand.
Cette barque ressemble à celle où mes cousins et moi voguions sur la Saône avec le frère de ma grand-mère lorsque nous étions en vacances.
Flamme sur l’océan !

C’est au petit matin que tout s’est enflammé
La mer a virée à l’orange, un grand feu est allumé
La barque est immobile sous les lumières de l’aube
Elle n’ose se montrer mais se reflète dans l’eau.
Camaïeu de bleu !

Un camaïeu de bleu s’étale sur l’océan
Laissant miroiter des couleurs changeantes
Sous un soleil de soie , elles en deviennent brillantes
Alors que la vague insolente déroule son ruban.
L’écume pointe son nez sur le haut de la vague
Et poursuivant son chemin s’étale sur le sable sombre
Et s’évanouie telle une ombre
pourfendant le sable comme une dague.
Ce n’est pas aux larges des Seychelles
Encore moins en Polynésie
C’est en Finistère et c’est irréelle.
C’est sous nos yeux ébahis
Que l’on ne rêve plus de contrées lointaines
Nous laissons le bateau au port avec son capitaine.
Contrée mystérieuse

A la pointe du jour lorsque l’aube s’éveille
S’étale sans un bruit une robe de dentelle
Telle une mariée s’avançant vers l’autel
Où sous un ciel d’émeraude on entrevoit des merveilles.
Dans les plis de sa robe immaculée apparaît du rose
Qui s’entremêle comme deux amants aux premiers amours
Sous le regard des monts surgissant du brouillard à la pointe du jour
C’est un calme, un souffle de beauté et je reste en pause.
Dédale !

Une branche d’arbre aux feuilles de mots
Flotte dans le bois aux ramures ténébreuses
Tel un dédale qui nous emmène dans des contrées brumeuses
Afin que le vent qui bruit le fasse à demi-mots.
Un masque de velours aux effluves d’eucalyptus
Nous entraînent dans les nuances de vert
Sous l’oeil goguenard d’un vieux pic-vert
Qui se dandine sur une fleur de lotus.
Grisé par le vent le regard se faufile
Et s’engouffre dans des odeurs chlorophylles
Afin d’y puiser la sève d’une brindille d’eau
En cueillant le soleil pour éblouir l’ombre
Ils marchent sous la frondaison au son d’un pipeau
Afin de poursuivre leurs rêves loin de la pénombre.
Ouvrons le rideau

En ouvrant le rideau de la plage
J’imagine un mirage
Surgit du néant
Après ces instants.
Fugaces moment
Volés au temps
Où perdu dans mes rêves
J’entrevois la trêve
Un ciel bleu
Embrasse l’océan
Aux changeantes couleurs
Turquoises , marines, outremer !
Sur le sable nulle personne
Au loin une cloche sonne
Il fait beau
C’est un jour comme un autre
Calme !
Demain la plage retrouvera ses promeneurs.
Rêve de rencontre !

Les arches du pont flottent au-dessus d’un rêve
Afin que le soleil soit au rendez-vous
Pour cette rencontre inattendue
Sous le ciel ocre qui nous caresse.
C’est un regret qui traverse mon cœur
De ne plus pouvoir partir pour cet ailleurs
Car le temps joue en ma défaveur
Mais dans le vent qui passe j’espère ce bonheur.
Il y a douze ans que notre amitié est né
Toi, ta ville est Constantine en Algérie
Moi, un petit village mais en France
Ce n’est que cela notre différence.


