Le rêve !

Sous les tuiles du toit
Se nichent des fils de soie
Et les heures courent inexorablement
Tout en avalant le temps.
Le silence s’habille de blanc
Comme le moulin dans le vent
Instant de paix
Où l’eau clapotait.
Les eaux turquoises nous invitent
A terminer notre fuite
Pour se reposer devant ce grandiose paysage
Afin de s’allonger sur cette plage.
Mes rêves de confinée…
Confinée chez moi je rêve à la pointe du jour
Je revois les aubes claires envahirent la terre
Les soleils levant à l’horizon de la mer
Et les rochers se découpant à contre-jour.
Je voyage au gré de mon imaginaire
Tout en étouffant le temps qui m’entraîne au loin
Où j’entrevois ce bédouin
Me fixant de ses yeux clairs.
Pour oublier ces instants d’une lenteur monotone
Je dévore des livres de mes auteurs favoris
Tout en continuant mes propres écrits
Et je vous dévoile les premiers mots d’une histoire bretonne.
Mes cahiers sont remplis de légendes et de korrigans
Je marche dans ma tête comme nous marchions sur la route
Sans me laisser atteindre par le doute
Et la nuit je rêve que je suis poursuivie par des brigands
Parfois je déchire les feuillets d’une histoire à dormir debout
Pour en écrire une autre qui n’a ni queue ni tête
Regrettant déjà la première , cela devient un véritable casse-tête
Je suis devenue Pénélope, je ne vais pas en venir à bout.
Doucement la nuit appareille sur son vaisseau
Et le jour lentement s’enfuit
Soudain apparaît l’astre lunaire en belle-de-nuit
Une journée s’achève, je m’endors au bruit du ruisseau.
Illusion !

Le sable et les vagues s’entremêlent dans un flot d’amour
Et coulent en un océan de nacre
Afin que le soleil flâne tout au long du jour.
C’est un voile bleuté qui tapisse la grève
En embarquant le sommeil en un geste d’emphase*
Pour qu’il puisse vivre un moment d’extase.
Les vagues nous donnent l’effet d’un mirage
Et nous invitent à les admirer derrière un vitrage
Pour que l’on imagine les prémices d’une rosace.
Les serpentins de sable se forment et se déforment
Pour nous envoyer une illusion d’optique
En mélangeant à l’horizon un ciel acrobatique.
Coronavirus !
Il est là il a pointé son nez
Ils se nomment le coronavirus
Le covid 19 pour les puristes
Après la Chine et l’Italie il est en France
C’est la faute à pas de chance
Et non au Gouvernement
Comme dirait radio Paris ment
Internautes arrêtez de cancaner.
Et si je vous disais que mes premiers écrits
Ont disparu brutalement de mon blog
C’est comme un vol à main armée, une véritable escroquerie
Il va falloir que j’appelle un bactériologue
Pour qu’ils retrouvent mes mots
Car mes amis blogueurs et visiteurs vont avoir des maux.
Hier j’étais en Haute Savoie
Depuis je n’ai plus de voix
Croyez-vous qu’il m’ai sauté dessus
Je n’ai vu que la neige, lui je ne l’ai pas aperçu
Je n’ai embrassé que ma petite fille c’était son anniversaire
Elle n’était pas mon adversaire
Entre adultes nous avons fait une pause
En évitant la psychose.
PS : (J’ai toujours ma voix c’est juste pour mes écrits et la rime)
Enrubanné d’écume !

Le phare s’est enveloppé de son voile de mariée
Il nous laisse pantois devant tant de grâce
Il faut que dans nos mémoires rien ne s’efface
Pour se le remémorer dans plusieurs années.
Il est auréolé par un flot d’écume
Semant des ailes blanches sur le bout de la jetée
Où sous la force du vent il se sent fouetté
Et enrubanné de brume.
Quelques vaguelettes perlent sur la plage
Laissant le sable humide et savonneux
Pour donner à notre regard cette belle image.
C’est un moment de paix d’une pure beauté
Qui nous laisse sans voix devant tant de pureté
En écoutant les vagues se fracasser dans ce paysage sablonneux.
La tempête !
MERCI NELLY POUR TES MAGNIFIQUES PHOTOS !
Le froissement bleuté de l'océan qui mugit
Fait entendre le ressac qui nous laisse pétrifier
La vague monte à l'assaut des rochers
Et laisse apparaître un gouffre qui gémit.
C'est un mystère flottant là-bas vers l’horizon ?
Où dans un songe aux regards ténébreux
S'accroche ce frêle esquif roulant dans ces lieux
Où la mer et le bateau s'unissent en une trahison.
Sous l'assaut des vagues les rochers deviennent des fantômes
Ils ne nous laissent pas indifférent car de la plage nous les devinons
Et, nous voyons apparaître des fantasmagoriques hommes.
C'est en contemplant le déferlement des vagues
Que j'imagine une mer d'huile qui naîtrai avec mon crayon
Afin de commencer à voguer dans mon imagination.

Arrêter !
Allez-vous enfin un jour arrêter de vous lamenter
N’avez-vous donc plus de rêves à partager ?
Où sont passés vos impossibles voyages
Vos incroyables idylles?
Faîtes de chaque instant votre raison d’exister
Car à chaque jour suffit sa peine
Même si devant nous s’élèvent des montagnes
Difficile à franchir car c’est le chaos
Même si la douleur fait la victoire belle
Je vous en supplie arrêtez de vous lamenter !
Je suis ce funambule qui danse au-dessus du feu
Fort de mon histoire je brave les tempêtes de la vie
J’évite les écueils et je vois au fond du noir
L’espoir ! ce rayon vert de lumière
Qui embrasse la joie et tire sa révérence
A tous ceux qui en ces jours se lamentent.
La mer de la Tranquillité!

Sur le sable blond glisse l’empreinte d’un pas
Afin d’admirer le reflet du ciel dans le miroir
Et d’imaginer la mer de la Tranquillité dans ce ciboire
Pour que la lune lui serve d’appât.
Sous l’effet des vagues une dentelle d’eau
Écume de blancheur comme les nuages
Afin que chacun rivalise de beauté avant l’appareillage
Du soleil écartant le rideau.
Un pinceau de ciel bleu caresse l’eau qui miroite
Afin que le sable se glorifie de bribe de rêves
Pour que le mariage de la mer et des cieux s’épanouissent sur la grève.
Enfin voici la vague brodée au cil d’une houle
Que l’océan forge de ses doigts de cristal
En épurant le silence la marée tendrement s’étale.
Miroir mon beau miroir
Qui te l’as dit?
C’est Marie
Celle qui photographie!
Bateau sur l’eau !
Vague à l’âme
Âme en rade
Bateau calme
Cabote sur l’océan
Effleure les vagues
Rentre au port
Sous le soleil couchant.
Perdu dans l’immensité
Offrant son carénage
Aux vagues caressantes
Il longe la côte
En songeant à sa pêche miraculeuse.
Vague à l’âme
Âme en rade
Bateau sur l’eau
Reflets changeants
Miroir de la vie
Vogue lentement.
Oh jardin de Nellaïe !

La passiflore étend ses ailes
Dans le jardin de la belle
Amie à la main verte
La trouve bien ouverte
C’est la reine en son jardin
La voici ici qui se dandine
La voilà ailleurs au petit matin
Elle joue la fille de l’air tout en sourdine.
Cette fleur a un beau regard
Une voilure violette la pare
C’est une discrète elle se cache
Mais en un seul clin d’œil, elle nous flashe.
C’est en pâmoison qu’elle nous laisse
Nous ne sommes pas indifférente
A ces lettres de noblesse
Car elle est très attirante