Ici c’est mon Pays !
Ici c’est mon pays
Je le chéri !
J’aime les sentiers qui rient
Les cascades qui éclaboussent
Les orages qui se répètent à l’infini
J’y berce mes jours
Et vit mes nuits.
Le soleil dégouline de sucre
Comme le miel de mes acacias
Qui scintille de douceur.
Sur l’océan un triangle de toile
Caresse la mer d’huile
Essoufflée, il attend
Le vent
Qui l’enverra bourlinguer
Sur le haut de la vague.
Je ne cherche plus d’ailleurs
Je l’ai trouvé mon nid
Il est des chemins
Où la passion s’étreint
Et où rien ne s’éteint.
Entre mer et océan.
Mon conte illustré par les enfants
Voici en partenariat avec les enfants de CE1 , mon conte illustré
Je ne vous en met que quelques photos, car ce conte est sous copyright en vue d’un livre pour le diffuser à plus d’enfants.
Le texte intégral est sur mon autre blog : A l’encre de mon imaginaire
Des vœux et des espérances….
Comme c’est le temps des souhaits, j’en émet un, j’ai au cours de cette année fait la distinction entre ce blog que je consacre aux poèmes et celui-ci:
imagine.plumoboudesdoigts.fr
Quand je vois le nombre de personnes qui le visite je me permet de vous suggérer d’aller me lire, car j’aimerais (peut-être) me lancer cette année qui arrive dans l’édition de nouvelles et vous êtes mon premier public.
D’avance MERCI
En cette fin d’année je vous présente mes vœux
sincères et chaleureux.
Que cette année soit riche en échanges entre nous,
nos écrits, poèmes et proses
seront notre trait d’union.
Tous mes vœux de bonne et heureuse année
pleine de santé
pleine de petits bonheurs
de regards croisés
d’amitiés renouvelées
J’émet un vœu pieux
Que la paix fleurisse à nouveau sur notre monde!
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE A VOUS ET A VOTRE FAMILLE
Une des photos du thème de novembre….
BLOG EN PAUSE
Emois
Ses petits doigts d’enfants caressent ce visage
dompté naguère par un sculpteur d’argile
elle sent la froideur de la pierre en dentelle
mais elle reste de marbre devant l’outrage.
De ce corps immatériel elle ne voit rien
Si ce n’est ce que son regard exprime
L’illusion de se perdre dans l’abîme
alors qu’elle est transfigurée par cet ange aérien.
Cet angelot fascine l’enfant, un sourire sur son visage
Alors que son vis à vis ne dit mots
et ne lui donne pas de message.
Sur un souffle de rêve elle ne le quitte des yeux
C’est la statue qui apprivoise l’enfant
en lui demandant de revenir en ces lieux.
Photos et texte d’EvaJoe, copyright
Ma petite nièce bientôt 2 ans a passé une partie de son samedi à caresser ce petit angelot….Tantôt elle le touchait, tantôt elle lui prenait la main et comme ici l’embrassait ou le caressait….Nous n’avons pas manqué de la photographier.
Merveilleuse vacance!
Laisse-moi emprunter les chemins de légende
Parcourir les sommets où miroite le soleil
Et me laisser emporter par ses rêves fous
Où, caresser par la brise je me griserais.
Devant le paysage grandiose du Mont Gerbier des Joncs et du Mézenc
Mes souvenirs se bousculent,
Autrefois j’arpentais ses sentiers escarpés
Sur la terre de mes ancêtres.
Pour ce retour aux sources je suis devant ce paysage
Majestueux et sauvage
ancré dans mes racines je sens la terre
je la hume et je t’imagine grand-Père!
Quinze jours sublimes passés en compagnie de mes parents, de ma belle-fille et de mon petit fils.
Quatre générations réunis pour les vacances.
Nous sommes allés au Pays de mon grand-père maternel.
Ces vacances furent unique en leur genre.
J’ai aimé les regards échangés entre les arrières grands parents et mon petit fils
Aucun conflit de génération à 6 ans on met sa main dans la main de l’arrière-grand-père
Et on écoute les histoires vraies racontées par l’arrière grand-mère.
LAUCKLAN (bientôt 6 ans)
EvaJoe juillet 2014 quelques parts en Auvergne!
Émotion à fleur de mots!
Composition florale offerte par une admiratrice
Il est 9 heure au milieu des orchidées, des bonsaïs et des roses, je suis à une table nappée de rouge, près de moi une reproduction d’une peinture de Matisse et une belle orchidée prêtée pour la circonstance par Hugo un fleuriste de chez moi.
Devant moi sur des présentoirs mes deux recueils sont offerts aux yeux d’inconnus de passage ou habitants de mon village.
Mais si pour moi écrire est facile, à ce jour je n’avais jamais lu mes propres poèmes, d’ou à mes yeux c’est différent mais tellement émouvant. Il fallait qu’au travers de mes textes, je captive mon public..Facile à dire, mais comment allais-je m’en tirer?
Il ne faut ni perdre, ses moyens, ni manger ses mots, ni bredouiller.
Le choix des poèmes m’avaient été guidé pat l’exposition florale où les poèmes notamment sur les fleurs seraient les bienvenus. Mais si la nature m’inspire parfois, je n’écris pas en abondance sur ce thème.
J’ai toutefois écris des haïkus, j’en avais quelques uns, et j’avais fait le choix de quelques poèmes dont voici les titres:
Concert de pétales,
J’imagine,
La palette de l’amour,
Une rose pour une femme (plébiscité )
Au jardin des émotions (crée vendredi)
Pour le premier groupe qui m’a sollicité pour leur lire mes textes, je n’ai pas tout lu, mais comme il y avait deux des bibliothécaires de mon village qui toutes deux m’avaient invité, je leur ai donné la primeur de mon dernier poème. Après un petit débat c’est instauré avec toutes les personnes présentes, environ 10 à 12, ce qui me semble fort suffisant pour une première approche. Les questions étaient multiples et de toutes sortes. Depuis combien de temps j’écris, si tous les textes lus m’appartenaient. Si j’écrivais sur d’autres sujets et lesquels, et de nombreuses autres questions.
Moi, qui, dans un premier temps avait pensé ne rencontrer personne, j’ai été sous le charme de ce matin, les trois heures ont filé à une vitesse grand V….
Quelques minutes plus tard, un autre groupe a fait la même demande toujours sous la houlette des bibliothécaires, là je me suis écartée des chemins battus, sourire, j’ai lu deux poèmes un sur les cueilleurs de pêches et un sur la vigne.
Labeurs et velours,
Vendanges,
C’est à ce moment là que le texte une rose pour une femme m’a été demandé à nouveau. Ah j’oubliais j’ai aussi été applaudie, qu’ai-je ressentie, une émotion à fleur de peau c’est pour cela que j’ai intitulé ma prose à fleur de mots. Là aussi un débat c’est instauré, on me poussait un peu plus à me dévoiler, parler de la nature, cela leur plaisait mais il voulait voir jusqu’où j’étais capable d’aller. Lorsque j’explique que tous les sujets si j’ai l’inspiration ne me font pas peur, par exemple les femmes voilées, la guerre de 14/18, le travail des hommes et bien d’autres encore. Et lorsque j’ai ajouté que j’avais même écrit un texte d’une façon ironique sur le triple A, on m’a dit, allez-y lisez le.
C’est sous un feu nourri d’applaudissement que j’ai posé le dernier mot, je n’avais pas vu ce qui s’était passé, au fur et à mesure que je lisais, et bien que de temps en temps je relevais la tête de mon texte, le fleuriste était arrivé puis un puis deux, puis tout le monde c’était arrêté de parler dans les autres stands et tout le monde m’écoutait. Le tonnerre d’applaudissement m’a surprise je l’avoue, mais j’ai pris conscience à ce moment là que si l’on m’applaudissait c’était que finalement mes textes valaient le coup….Jusqu’à présent je n’avais été confronté que par les commentaires sur mon blog, les amis et aussi les amis des amis, mais un public , ce public qui venait pas seulement à ma rencontre, mais venait voir les autres animations c’était laissé interpellé par mon texte. Et la cerise sur le gâteau, pour le troisième groupe où là il y avait autant de Messieurs que de dames, j’ai eu la chance de voir le maire de mon village prendre place et il a écouté, m’a écouté, m’a applaudis et savez-vous ce qu’il m’a réclamé?
Oui le triple A!
Il a beaucoup apprécié, et m’a dit que j’avais du talent. J’ai bredouillé, rire un merci…Et j’ai ajouté que cela m’avait littéralement amusé d’écrire ce texte en me gaussant de tous ces gens qui nous piquent notre ah ah ah.
Le dernier de mes recueils a été acheté et j’ai pris des commandes, je ferais une séance de dédicace dans la bibliothèque lorsque ma commande sera complète.
J’ai aussi reçu une autre invitation à me rendre à l’école maternelle et ce jusqu’au CE1 pour aller lire un de mes contes écrits pour les enfants. Et, prochainement je me rendrais pour une autre rencontre avec le public dans une bibliothèque un peu plus grande dans la ville voisine.
Je ne vous dirais pas tous les échanges que j’ai eu mais ce fut une matinée merveilleuse, je garde en mon cœur certains échanges mais je voudrais vous raconter celui-là qui m’a beaucoup ému.
Une dame est venu me demander si j’avais la possibilité de lui vendre tout de suite un de mes recueil, ce qui était possible, puisque j’en avais encore, et m’a t elle ajouté, je vais tous les jours voir ma maman qui adorait lire et écrivait parfois quelques textes, elle est maintenant âgée et ne voit plus très clair, vos poèmes m’ont littéralement bouleversés, aussi je sais que ma maman va apprécier ils seront dans sa vie comme des rayons de soleil.
Si par hasard je n’avais vendu que cet ouvrage, je sais que cela aurait été la meilleure de mes récompenses. Donner du bonheur à une maman âgée, si au travers de mes mots j’adoucis ces derniers instants, alors je suis comblée.
Au moment de partir Hugo du jardin de Hugo, un fleuriste sur le Creusot, m’a dit je vous remercie grâce à vos textes sur les fleurs vous avez sublimé mon métier et toutes les fleurs que j’ai dans ma ma boutique, merci et venez me voir quand vous voulez nous discuterons et qui sait des fleurs ou des compositions florales emporteront votre imaginaire dans des contrées inconnues.
Ma réponse a été: Merci et pour moi c’est une émotion à fleur de mots !
Et, j’ajouterais c’est aussi un peu grâce à vous qui venez me commenter que j’ai osé me lancer, alors je vous en remercie.
EvaJoe en ce dimanche 18 mai 2014
Un parfum de bonheur!
Dans le sous-bois
Vers chez-moi
le muguet aux belles clochettes
a blanchit l’herbe délicate
Sous sa feuille, il se fait discret
mais il embaume de bonheur.
Aussi c’est de bon cœur
Que je vous l’offre encore
Et encore!