Souviens toi du bus 96
C’est le titre du roman à suspens de Martine Martin Cosquer
L’auteure Martine est tout d’abord une blogueuse comme moi; c’est son deuxième roman, je n’ai pas lu le premier.
Adam, Léa et d’autres , un bus, des attentats et cerise sur le gâteau la pandémie, mais ne vous inquiétez pas, elle est là mais c’est tout.
Dès que je commence à lire je sais que ce livre je ne le refermerais que sur le mot fin.
Tout de suite j’aime cet homme Adam policier dans la scientifique; un taiseux comme il se nomme. En quête de l’amour ou d’une relation, cela semble un peu flou, bien qu’il aille sur un site de rencontre très connu, il laisse un message qui de suite m’amuse. On lui répond : plusieurs femmes, Léa, Esther et bien d’autres.
Dans ce roman on passe tantôt du rire au haussement d’épaules, aux larmes, à l’attente, aux questions, de suite je m’identifie à Adam et je lis, que dis-je, je dévore.
Ce roman est bien écrit, bouleversant, choquant aussi car il est proche de la réalité en restant dans la fiction, les deux s’entremêlent, on se revoit dans la vraie vie, on se balade aux Sables d’Olonne, pas à pas avec Adam et ceux qui sont autour de lui.
Il ne faut pas oublier sa maman omniprésente dans sa vie, trop parfois à mes yeux, mais tellement proche de lui.
Puis Adam continue ses vacances qui vont rester à tout jamais gravé en lui; mais je ne puis vous en dire plus car je dévoilerais le moment le plus grave , le moins léger.
Je vous laisse sur votre « faim » c’est intentionnelle, il faut que vous vous procuriez ce livre, Martine est comme moi, elle prend du plaisir à écrire comme vous en avez à nous lire.
En cliquant sur son nom dans la première ligne vous aurez le résumé de son livre, et si vous le voulez il vous suffit de le lui demander. Croyez-moi vous ne serez pas déçu. Cela fait une semaine que je l’ai lu et Adam ne m’a pas quitté, je repense à son histoire. Et j’en suis toujours émue.
J’ai découvert ce que l’auteure ne nous disait pas, je pense que c’est mon imaginaire qui me l’a permis.
Martine est aussi sur Facebook Ici
Bonne lecture !
Ma petite famille d’ânes !
Sur une photo de Clara pour les Passeurs de mots sur le thème de mars
Ma petite famille d’ânes !
Trois ânes dans un pré
Regardent passer
Les humains que nous sommes!
Douceur de l’instant
Nous échangeons ensemble
Compréhension!
Ni eux, ni nous
Arrivons à nous en aller.
Observation!
J’écoute et j’entend:
Nous sommes facétieux
Nous ne mordons pas.
Têtus nous ne le sommes pas
Mais nous réfléchissons.
Imaginez, nous ne voulons pas traverser
Trop vite ce petit pont de bois
Aussi nous prenons notre temps
Avant de l’enjamber.
Puis nous portons
Des bagages lourds
Pour soulager les marcheurs.
Aussi nous ménageons notre monture
Lorsque sur notre dos nous baladons
Des enfants.
Liberté si on en parlait….
Pour la communauté des Passeurs de mots sur le thème de la Liberté voici mon humble contribution
Mais avant de mettre mon article je vais vous faire un petit rappel :
Le concept de la Liberté d’expression est né sous l’ancien Régime, Ce fut l’une des premières conquêtes de la Révolution française. Cela fait même partie de la déclaration Universelle des Droits de l’Homme,
CELA NE DATE PAS D’HIER
En France on fait un amalgame lorsque l’on dit Liberté d’expression, on ne pense qu’a la liberté d’information ou à la presse écrite, mais cela englobe aussi livres, films, œuvres artistiques (chansons, poèmes), publications des divers médias, tracts et articles politiques ou syndicaux, toute parole publique, etc.
Par contre la Liberté d’expression peut nous amener à être censuré si on a transgressé la Liberté de l’autre, après ce sont les tribunaux qui s’en emparent et si par hasard ils nous donnent raison, cela fait jurisprudence et toutes personnes qui écrira ou pensera pareille ne sera désormais plus jamais inquiété. Je pense qu’il y a beaucoup d’exemples dans ce sens.
« La liberté d’expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels, il n’est pas de « société démocratique ». (source WIKIPEDIA)
Mais cela
ne veut pas dire avoir les mêmes pensées, la même opinion, les mêmes manières de sentir, de recevoir telle ou telle phrase, tels discours, telle expression, voir tels dessins.
S’en aller à tire d’aile , certes ce n’est pas en volant je ne suis pas un oiseau, mais c’est juste une expression
Le plus beau moment de la vie c’est lorsque l’on est sans contrainte, le travail est derrière nous
Tel l’escargot on s’en va au fil des jours, du temps, sans contrainte.
Non que nous ayons notre maison sur notre dos,
mais notre Camping Car est notre maison pour des vacances itinérantes.
Nous sommes libre d’aller ou l’on veut tout en respectant la nature
Mais quels voyages nous avons fait en France ou dans notre autre pays de cœur la Suède.
Allez je vous emmène en voyage
d’un bond ou à dos d’oiseaux nous voici sur le pont qui relie le Danemark à la Suède
Imaginez le pont de Millau mais là c’est pour relier deux pays qui se sont fait au cours des siècles passés des guerres incessantes
et qui ont acceptés de relier leurs deux pays par un pont.
C’est un moment inouïe quand nous quittons le pont pour se retrouver sous la mer du Nord
Nous avions l’impression d’entrer de plein fouet avec l »eau…
Voyager sans contrainte
au fil du temps, en une étreinte
embrasser les mers, soulever des montagnes
Pour échanger, rencontrer plus loin que nos campagnes.
Aussi loin que nos pas nous portent nous croisons des visages
Des pays libres et d’autres sans liberté
Même en Europe certaines sont limitées
Ces regards sont chaleureux ou hagards..
Pour parler de Liberté regardons ce que nous en disent des écrivains, des poètes, chanteurs ou le commun des mortels….
Des phrases chocs qui sont plus fort que des grands discours
Nous l’avons tous chanté, fredonné ou lu….
Avec leurs mots les enfants nous parlent de la Liberté!
Voici ce que j’ai relevé dans un journal fort chrétien : (La Croix) c’est le Père Luc Forestier, prêtre de l’Oratoire et recteur de Saint
Bonaventure (Lyon) qui l’a écrit
Ce n’est pas seulement la liberté de ne pas croire qu’il faut affirmer et défendre, si nous confessons que notre foi en Dieu nous rend vraiment libres, mais c’est aussi la liberté de la caricature et de la moquerie. Je n’étais pas lecteur habituel de Charlie Hebdo, mais je reconnais bien volontiers avoir souvent ri devant les dessins concernant certaines réalités politiques de notre pays, mais aussi devant certaines caricatures du catholicisme. À l’époque des publicités télévisées sur une certaine Mère Denis vantant les mérites d’une poudre à laver le linge, un dessin de Cabu représentait « Mme Jésus » en train de faire la lessive m’avait bien amusé, quoique d’assez mauvais goût !
Si cela vous intéresse voici le lien
Le pape François est contesté au sein du Vatican, sa Liberté de parole est critiquée (Emission de France 2 entre autres)….
Cela m’inquiète et me fait poser des questions…Je n »en parlerais pas ici……
Voici ce que je dis de la Liberté
Et je terminerais par les mots de Voltaire
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. » Voltaire
Ainsi se termine le thème de janvier
mes remerciements pour leur participation à
CATHY Liberté de pensée
CLARA Liberté
PARADISALIA Liberté
PLUME La Liberté
CHEMIN-JE-T-AIME J’erre-crie ton nom « Liberté »
MARTINE Au Zénith
CHEMIN-JE-T-AIME Libre-air-taie….d’Or
KOUKOU42 Lettres essentielles
EVAJOE « Liberté » : Si on en parlait
Si vous n’êtes pas allé les visiter faîtes-le! Parler de Liberté c’est beau, être Libre encore mieux, mais savoir ce que d’autres ont à nous dire de la Liberté c’est s’ouvrir aux autres et c’est ainsi que je conçois le VIVRE ENSEMBLE, en plus vous faîtes tous partis de cette communauté…………………….
Il faut échanger pour la donner et que d’autres voient qu’elle a mille visages et que de ne pas l’avoir (la voir) la vie est noire…. (EvaJoe)
Le vent tourne
A bout de ciel, à bout de cœur
Laisse voguer ton regard
Au loin un frêle bateau
S’éloigne à tout jamais du port.
Sur le fil de la tendresse
joue l’archet de la vie
en une douce mélodie
dont seul le vent à le secret.
Dans l’éternel solitude
passent des ombres
volant leur innocence
et clamant des désirs inassouvis.
Il ne reste rien sur la plage de notre enfance
Même tes pas se sont effacés
Je ressens l’ indéfinis
plus aucun fil ténu.
Au firmament de la vie
Je voyageais vers l’infini
En oubliant les maux
Perdus dans la marée de tes mots.
EvaJoe copyright août 2014
Et si le temps un jour se fige
tu sauras prendre sa main
pour t’enfuir dans ce pays argenté
où le vent enfin aura tourné.
Des larmes à l'espoir!
Dans mes livres d’histoire que je feuillette encore
je gomme la folie des hommes d’un coup de crayon
mais je songe encore au sang séchant au soleil de l’été
comme celui versé naguère dans les tranchées.
Cent ans nous sépare de cette guerre de folie
Les hommes n’ont-ils donc rien appris
Des femmes des enfants sont là-bas sous le feu des bombes
Dans cette guerre qui ne dit pas son nom.
Le peuple souffre toujours sous le joug de ses chefs
hier comme aujourd’hui il y a des morts
Ici des milliers contre une poignée
Mais tous sont pleurés par des mères, pères sœurs et enfants.
Si deux peuples qui hier se haïssaient
Ont aujourd’hui réussis à se tendre la main
J’ai l’espoir qu’ailleurs il sera possible
Un jour de voir les amandiers refleurir.
EvaJoe août 2014 Copyright
Insolite
Surgit de nulle part tu apparais à nos yeux
Petit soleil éclairant nos vies
illusion d’un jour pour une délicatesse inassouvis
Te voici espiègle se jouant de ce vert camaïeu.
Prêt de ce mur de feuillage à l’expression idolâtre
Tu te baignes dans cette verdure
Sortie tout droit d’un livre de la Comtesse de Ségur
Te voici seule mais capable de les combattre.
Un enchanteur d’un coup de baguette magique
Donne un aura de grâce
à ta couleur jaune dans cet univers archaïque.
En balbutiant mes mots je ne te fais point rougir
Tu restes là décider d’en découdre avec moi
Et je ne sais si tu es une illusion mais tu ne peux t’enfuir.
Pour ma participation à la communauté des Passeurs de mots
Pour le thème du mois de juin :
Illusion, Mirage
Liberté!
Pour le thème du mois de mai de la Communauté des Passeurs de mots
Que vous inspire cette photo:
LIBERTÉ OU SOLITUDE
J’ai choisis LIBERTÉ
Loin des foules et de la vie trépidante
Un pas après l’autre je montais
Difficile de mettre un pieds devant l’autre
Mais la ville, ses fumées, sa pollution, ses cris
Je n’en pouvais plus, aussi je rejoignais les étendues désertiques
Les burons de l’Aubrac ou jadis coulait l’aligot.
En cette période de l’année il y a quelques rares pèlerins de Compostelle
Mais moi je n’ai rencontré personne .
Certes je ne fuyais rien puisque demain ou dans quelques jours je repartirais
Mais en ce moment j’appréciais le calme troué de temps en temps par le cri d’une buse
le meuglement d’une ou deux vaches qui attendaient le gros de la troupe.
Au loin deux burons, aucun signe de vie, il n’y avait pas de fumée
j’étais seule, perdue dans cette immensité;
Enfin je prenais le temps de vivre, le temps de l’apaisement.
Suivre ce chemin foulé par des milliers de marcheurs
Qui, aujourd’hui devait faire grève, car depuis l’intersection plus bas
Aucune âme qui vive, pas un chat, j’étais seule mais libre.
A plein poumon je respirais l’air pur, il ne faisait pas chaud
Mais la pluie c’était arrêté de tomber
et la brume se jouait de moi, elle laissait planer quelques voiles
qui donnaient à la nature un aspect lugubre pour ceux qui avaient peur de se perdre.
Je savais où j’allais, je suivais mon chemin
Celui de la vie et de ma liberté, celui que je n’aurais jamais du quitter.
Il me fallait ce retour aux sources pour tourner la page
Dans ma tête j’entendais les cris des enfants jouant dans ces immensités
Les rires, nos folies de naguère, lorsque couché à même le sol
Nous flirtions mon amoureux et moi
C’était le temps d’avant, d’avant les incertitudes, les angoisses, le temps que je retrouvais.
Enfin, j’étais arrivé au but et je savais que désormais rien ne serait plus comme avant.
Ma liberté m’avait coûté chacun de mes pas, j’étais fatiguée mais pleinement heureuse.
Et tout là-haut lors-qu’enfin je me suis arrêtée
J’ai crié :
Libre je suis Libre merci !
Liberté, liberté chérie!
Je me suis réveillée, ce n’était qu’un rêve,
Sur la table gisaient les photos, ma photo,
Celle qui m’avait rendu ma liberté,
Le cher pays de mon enfance.
Ce texte est une pure fiction, je me suis laissée inspirer par la photo.
Je pars une petite semaine là-haut dans cette étendue où je rencontrerais les vaches « Aubrac » qui viennent d’arriver
Sûrement des pèlerins, des marcheurs.
Aujourd’hui je ne peux plus marcher mais je marche dans ma tête et cela me permet une grande LIBERTÉ.
Vous vous doutez que mon blog sera en pause, je ne pourrais ni vous lire, ni vous écrire. Là-bas on est loin de la WIFI.
Je vais me ressourcer;
Je vous embrasse et à la semaine prochaine.
EvaJoe
Le persiflage d'un poète!
C’est bien dans l’encrier
Ou ma plume ne peut s’ennuyer
Que je vais persifler des mots moqueurs
Sans commettre aucune erreur.
Ne soyez pas perplexe
je vais vous entraîner dans un paradoxe
ou entre les pages de mon dictionnaire
se télescopent mes vers.
Je vous imagine déjà crier
Voir même vous contrarier
Pensez-vous que je ri
En écoutant votre plaidoirie.
En lisant de ci de là vos écrits
Songez à ma moquerie.
Mais je vais vous en faire une synthèse
Et vous le murmurer entre parenthèse.
Je suis sérieuse qu’est-ce que vous croyez
Mais je vous fais un pied-de nez
Mais quelle est cette gaudriole
Que vous nous faites avalez dans une fiole.
A tout vouloir critiquez
je vous sens trop impliqué
Je ne vais pas longtemps simuler
Que désormais vous me saoulez.
C’est en voyant passer les cloches
Que j’ai eu l’idée de vous en faire reproche
Mais c’est juste le temps d’un poème
Car vous savez que je vous aime.
EvaJoe avril 2013
Le temps
Sur une image d’EvaJoe
Pour la communauté des Passeurs de mots et pour le thème d’avril
Au tic tac de l’horloge
j’ai encore espoir que le temps m’interpelle
même si l’eau a coulé sous les ponts
et pourtant je t’ai parlé
j’ai même crié
mais tu ne t’es pas retourné
Tu as continué ton chemin
et moi je m’en suis allée.
Le temps c’est alors figé?
Pourtant
tu pars et tu reviens
chaque jour
immuable.
En cherchant le bien
trouverais je ce que je cherche
en avoir toujours plus
je sais que c’est impossible
inexorablement
nous passons
jusqu’au jour où nous nous en irons
mais toi tu seras toujours là
pour les générations d’après.
Il est 14 h 20 je cours
attraper mon train
l’esprit qui s’égare
et j’ai faillis ne pas te rejoindre.
Comme j’aime passé ces moments avec toi
l’horloge s’estompe dans la brume
je ne cours plus après les heures
je me laisse vivre.
Enfin, il était temps, le train part.
EvaJoe
D’une rive à l’autre!
Pour la communauté des Passeurs de mots je lance le thème du mois de mars (vous avez le temps )
Que vous inspire cette photo, chacun le dira à sa manière voici ma participation (toutefois je veux qu’une où les deux photos figurent dans votre article, d’avance merci)
Photo offerte par SOLEDAD
En haïku
deux rives soudées
un regard perdu au loin
barque de pêcheurs
Photo offert par Jodaya (pour mon deuxième recueil de poèmes)
En sonnet
Des rêves d’opaline assaillent mes pensées
en contemplant sur l’eau la barque de mon enfance
où naguère avec toi je suis partie en toute confiance
pour déposer aujourd’hui des mots romancés.
Ici point de ressac juste le doux clapotis de la rivière
Où nous partons ensemble avec des idées de naufrage
cherchant le long de la berge des chimères pour s’abriter de l’orage
en livrant des combats dans une folie printanière.
Et lorsque la barque légère se conduit sans effort
J’entend sous le souffle du vent tes murmures d’amour
où debout contre pluie et bourrasque tu es mon toréador.
D’une barque en bois j’en ai fait un rêve de folie
la pêche ce jour n’était point miraculeuse
Mais je préfère rester dans la mélancolie.
En prose
Sur cette barque un jour tu es monté pour partir au loin et tout quitter pour cet homme croisé au bord du fleuve, qu’as tu fais de ta vie? A part voguer sur des flots, des mers ou des océans où là tu n’as pas trouvé ce que tu cherchais car tout était ici, au cœur de ta vie. Parfois les voyages forment la jeunesse mais d’autres lui ôtent tout espoir de vivre debout, car emporter par des folies on y laisse un peu de soi-même.
(Extrait d’un texte que j’ai écrit)
Trois façons d’écrire, chacun prends ce qui lui correspond, et écris un texte sous la forme qu’il lui plaira.
EvaJoe février 2014 Copyright