Tralalalalaire !
Photo d’Ouessant de Nellaïe (Merci)
Les îles de la mer d’Iroise
Se croquent comme des framboises
Dégustez ces belles falaises
Comme vous dévorez des yeux les fraises,
Où son contraire
Tralalalalaire !
Ouessant ! cette île est la plus belle
Se consomme comme une mirabelle
Ses flots font honneur à notre marine
En se dégustant telle une nectarine
Ou son contraire
Tralalalalaire !
En visitant Molène
Je mangeais des madeleines
C’était bien meilleur que des baleines
Mais j’aurai préféré des moutons à tête noire
Accompagnée d’une belle Hélène en poire.
Où son contraire
Tralalalalaire !
Facétie d’un samedi d’automne.
Dissertation poétique…
Comme disait Coluche c’est pas compliqué en politique il suffit d’avoir une bonne conscience et pour ça il faut avoir une mauvaise mémoire.
Si lorsque vous parlez politique
je réponds par un discours humoristique
je profite de l’occasion
Pour jouer sur le fil de la dérision.
Est-ce une tournure sociale que l’humour
si rire de la politique est un compte à rebours
Alors je prends des chemins obliques
Et j’en deviens cynique.
L’ humour est une question de langage
Si Devos était là il en ferait usage.
Pour l’instant on nage dans la fiction
d’une eau trouble en manque de réactions.
Ce n’est pas le rire que l’on communique
Comme l’humour noir évite la panique
Et arrive le temps d’un soir à nous dérider
Sans pour cela nous faire changer d’idées.
Si j’attends de l’un autres choses que des propositions
De l’autre j’espère qu’il va relever la nation.
En le faisant d’une manière adroite
Il est facile de se moquer de la droite.
Et tout autant du milliardaire
que l’on voit forcément de travers
Désormais pour rire pas besoin des humoristiques
Même des présidents ont fait polémique.
Les mots sortis de leur contexte créent la confusion
Dans le rire c’est toujours de l’illusion
Chez les autres c’est l’échec de la communication
et la langue de bois sans humiliation.
L’humour peut réduire à néant les propos d’ hommes politiques
Car à chacun de ses discours le rire l’emportera sur l’éthique
Là n’est pas mon propos d’être dans la réflexion
Je suis juste dans le tempo de ma création.
Si l’humour est une thérapie
Avec la politique je frôle l’utopie
Pourtant tout n’est qu’interprétation.
Zeus
Zeus ce célèbre dieu de la mythologie grecque
M’ a embrassé et télescopé hier
Me prenant pour un Métèque
Il a osé m’envoyer dans une bétaillère.
Zeus est un virus, petit logiciel espion
Tournant sur la toile depuis deux ans
Obsolète désormais mais malveillant
Fatale erreur il est devenu champion.
En cliquant sur un sujet annonçant la mort
D’un médecin nouvelle génération
J’ai ouvert ma porte à l’aliénation
Pour Michel Cymes le présentateur.
Brutalement mon ordinateur se fige
Une page bleue s’ouvre, impossible de tout fermer
Inquiète mais pas affoler j’appelle les amis sans m’alarmer
Hélas personne ne réponds, j’en ai le vertige.
Alors la tête dans les nuages comme le sont les poètes
j’appelle le numéro de Microsoft et un sauveur est en ligne
D’une belle voix elle me trace une belle droite rectiligne
Me démontrant par A plus B que mon pc est infesté et obsolète.
Moyennant quoi la brave dame peut lui redonner vie
Si la cruche qu’elle a au téléphone lui verse une petite somme
Ma sonnette d’alarme a retentit en une seconde je suis médium
Mettre son numéro de carte bancaire sur pc infesté n’est pas ma survie.
Ayant refusé de me laisser abuser, changement de registre
De brave dame , la voici pleurnicheuse
M’annonçant que ses chefs allaient la blâmer la prendre pour une tricheuse
Ne se trompant point sur le nom qu’elle se donnait, elle en devenait sinistre.
Alors la gentille devenue pleurnicheuse m’a menacé
Au diable cette fada, qu’elle me laisse et me lâche
Je lui ai asséné disparaissez sinon je vous flashe
Aussi vite qu’elle était là elle a disparu et m’a laissée.
Moralité
Ne cliquez jamais sur l’annonce de la mort
Car elle vous apporte que des ennuis
j’ai pris Zeus pour un Minotaure
Et si je vous en parle je vous instruit!
Poétique et politique!
Écoutons les médias nous parler de politique
Ils ne le font pas dans la rhétorique
Encore moins poétique
Et moi cela me file des tiques.
Ils le disent avec de la rythmique
Parfois sous barbiturique
Je les trouve un peu comique
Et j’ai envie de leur donner des coups de triques
Ce n’est pas mathématique
Mais certains sont impudiques
Ils connaissent la musique
Et moi cela me file des tiques.
Arrêtez de nous filer la panique
Faîtes plus dans la synthétique
Ce sera plus pratique
J’aurais moins de tiques.
Si vous parlez climatique
Sur le devant de la scène c’est politique
Soyez plus acrobatique
Je ferais taire la critique.
Évitez le grand écart entre Asiatique
Islamique et problématique
Ils manient la mimique
et moi je me choppe une sciatique.
Quand vous parlez politique
Je vois se dessiner une mosaïque
Qui n’a rien de voltaïque
Car moi j’en reste stoïque.
Je préfère à la politique
Allez voir un bon comique
Ici pas de piqûre antirabique
j’ai juste mal à mes zygomatiques.
Si certains politiques
Sont emphatiques
D’autres plutôt dithyrambiques
Combien sont sympathiques.
Il ne faut pas que cela soit dramatique
je préfère les voir très drolatique
Assis sur un pneumatique
Affrontant le Pacifique.
A leur retour ils iraient à l’UNEDIC
Non je ne suis pas sadique
Tout au plus j’ai des tiques
Refiler par la médiatique.
Sur le mur : les paroles s’envolent mais les écrits restent
C’est une page ouverte
où communiquer devient un jeu
la parole se libère
mais mange notre liberté
De ces réseaux sociaux
où beaucoup s’exhibe
dans l’impunité de leur écran
certains affichent leurs pseudos
voire leurs noms propres?
Parois il est salis par les vaniteux
Par ceux qui ont envie de paraître
en montant d’un ton sur un de vos commentaires
En les repoussant derrière leur écran
Vous vous en faîtes des ennemis
qui vous attaquent dans l’ombre
et disparaissent en une nuit
Ici tout est folie, si vous ne « likez « pas
on vous jette aux oubliettes
jusqu’à vous piétiner en vous jetant quelques miettes.
Les amis des amis en toute impunité
prennent autant de place que ceux qui n’ont pas de prix
votre amour, vos amis la famille ceux de la réalité.
Entre pubs, jeux commentaires
votre cerveau se ramolli
se perds dans des méandres
et s’éloigne des réalités de la Terre
Puis brutalement sous les feux de l’actualité
les uns maudissent leurs chefs
d’autres vomissent le chef de l’Etat!
Personne ne voit les drames
mais tous y participent
Aiment où détestent
entre baisers et larmes.
Histoire d'en dire deux mots!
Deux commères se rendaient au marché
Et en chemin elles devisaient
L’une reprochant à l’autre
Ses manières cavalières
De toujours faire attention aux mêmes
tout en négligeant les autres
La première tout en ricanant lui tint ses mots
Pauvre fille tu n’as donc que cela à faire que de m’espionner?
Fais ce que bon te semble
Mais attention nous sommes dans un village, et, tout se sait.
L’autre ne dit mots.
Alors de guerre lasse l’autre commère tourne les talons
et s’en va au loin.
Quelques jours plus tard alors que la seconde est à sa fenêtre
Quel ne fut pas sa surprise en voyant sa voisine
remonter à pas menu la grand rue et se faufiler
chez la Jeanne dîtes « grande goule »
Peuchère, elle nous fait quoi?
Attends je vais te mettre ton nez dans ton caca.
Sur ces entrefaites, elle croise sa comparse au marché du vendredi
toujours geignante et n’arrêtant pas de se plaindre
de ne pouvoir faire grand-chose pour aller voir toutes ses amies.
Notre deuxième commère se moque d’elle
et lui balance:
-« Allez arrête de te plaindre, je t’ai vu chez la Jeanne »
Ah non ce n’était pas moi!
Quand soudain surgit de je ne sais où apparaît la grande goule, notre Jeanne
qui lui tint ses mots assassins:
Merci pour cet après-midi comme nous avons bien rit.
La première commère ne sut comment réagir à cette infortune.
MORALITÉ
Il faut toujours s’en tenir à ce que l’on a décidé
Sinon tôt ou tard le passé nous rattrape.
Note de l’auteure:
Si vous voyez une quelconque ressemblance avec une personne de votre connaissance, pensez bien qu’il soit possible que j’ai décidé d’en parler de cette manière plutôt que de vous le cacher
Au cas où je me permet de rajouter cela..C’est au deuxième degré mais qui sait……