Douceurs du passé!
Je me souviens de tes yeux
Étaient-ils noirs ou bleus?
Je ne sais plus
Ils étaient empreints de bonté
De douceur et lumineux.
Tu avais toujours le sourire
Devant toutes tes tâches jamais un soupir
j’étais fasciné par ta gentillesse
et ton amour pour nous était d’une grande richesse
Des petits plats tu savais façonné
Aujourd’hui tes recettes sont sur ton joli cahier.
Ton corps n’était que souffrance
comme tu avais de l’endurance
Car je n’ai jamais entendu une plainte,
Pour moi tu étais comme une sainte
Qui donnait du bonheur et vivait sur terre
En ce jour je me souviens de toi oh ma grand-mère.
A ma grand-mère une femme merveilleuse je dédicace mon poème.
EvaJoe copyright février 2013
Je revois
En fermant les yeux je revois ce passé si proche
ou enfant nous avons joué à colin maillard
dans la cour de récré de notre école
à chat perché ainsi qu’à la marelle
je revois les sentes escarpés de notre montagne (GR7)
ses clairières et les trois dents
ainsi que son point culminant au doux nom de perdrix
ses contrastes de couleur au soleil levant ou couchant
je revois les chirats au coeur
des sapins
et surtout je sens la bonne odeur du serpolet
que nous cueillons pour de bonnes tisanes
ce sont mes souvenirs et ils sont liés à mon pays.
Je revois la cascade du saut du Gier
sautant de chirats en chirats
grosses pierres roulant sous nos pas
attention à la chute , mais nous avions le pieds montagnard.
Je revois notre gourmandise quand naguère
nous cueillions les airelles en sous bois
ou à flanc de montagne au milieu de la bruyère.
Merci à link
Nos fous rires lorsque nous dormions à la Jasserie.
Le froid glacial qui nous réveillait et la fontaine
enrubannée de glace brillant de mille feux sous le soleil.
Je revois nos escapades et les prés fleuri de jonquilles
puis le repas pris dans la salle hors sac
avecc la bande de copains et copines.
la joie de découvrir au loin le Mont Blanc
ainsi que le Rhône serpentant dans la vallée.
Les photos non marqué sont de la station météo du Cret de l’Oeillon dans le parc Naturel Régional du Mont Pilat (Loire)
J‘ai remis le saut du gier et les trois dents ( déjà paru sur mon
blog)
Au beau coin de mon enfance
Naguère lorsqu’ enfants j’allais me baigner
je passais entre deux rangées de peupliers
et j’imaginais qu’ils me saluaient
en une splendide voûte céleste.
Le soleil darde ses rayons sur l’asphalte
la fraîcheur des arbres nous invitent à une halte
A perte de vue la chaussée devient réglisse
ou nos pieds s’engluent dans ce magma qui glisse.
Puis majestueuse la rivière apparaissait
nous parcourions le pont qui se balançait
reliant les deux rives entre le Rhône et l’Ain.
délaissant la ville nous empruntions le chemin.
Nous remontons la Saône tout en pensant
à ce qui ferait notre joie cet après midi
après notre repas digne d’un grand restaurant.
La jolie nappe aux carreaux rouge et blanc
posée à même le sol pour un repas champêtre
au menu pâté de marcassin, melons, fromage blanc.
Pour les grands, ce repas est arrosé avec le beaujolais
les joies de la pêche ou de la baignade s’offraient à nous
une balade en barque clôturait cette magnifique journée.
Écrit le Mercredi 12 octobre 2011