Qui mal y penSe !
Cette semaine, pour Domi et l‘Annuaire pour les Nuls
on rime en “S “!
Mais à quoi je pense
à celle qui pointe son nez en France
Non, elle n’est pas une déesse
encore moins une princesse
Elle est sûr de son coup elle ne ménage plus le suspens
Voyez comme elle gonfle sa panse
Elle n’est pas archiduchesse
Encore moins abbesse.
Elle a beaucoup d’impatience
Mais plus de malveillance
Méfiez-vous de ses prouesses
Regardez plutôt sa rudesse.
Je n’ai pas don de voyance
Mais je ne lui fait pas confiance
Elle fait preuve de hardiesse
Mais demain gare aux faciès.
Elle n’a pas d’expérience
Nous sommes bon pour la déviance
Accompagnée de sa nièce
Elles feront un tabac même chez la vieillesse.
Je sais que je vous ai cassé l’ambiance
Mais je vous fais confiance
Vous ne me supplierez pas pour que je vous confesse
Car il n’y a pas de quoi pavoiser et être en liesse.
Voici l’en-tête de mon blog de proses, ici j’ai des nouvelles pour les enfants mais aussi et surtout pour les adultes…
Le calendrier de l’ Avent
Pour le coucou du haïku sur Facebook de Marie-Alice, et relayé par Lénaïg voici:
derrière la porte
du premier au vingt-quatre
bonbons chocolats
dans l’ordre tout le temps
fait maison ou acheté
sourire de l’enfant
Jeux de l’été
L’esprit s’égare dans le labyrinthe
et la main tâtonne pour trouver la sortie
espérant au bout de la nuit découvrir la télépathie
sans perdre l’idée de retrouver son empreinte.
Des jeux inédits surgissent de nul part
Ici de grands mâts nous masquent du rêve
et l’on aperçoit la mer et même la grève
pour donner ‘illusion en jouant sur des remparts.
Dans la nuit qui s’achève, ils rentrent harasser
Du paint-ball à l’accrobranche ils ont joués
maintenant il est temps de s’effacer.
Lorsque le temps des vacances s’achèvera
Ils rêveront à ces moments privilégiés
Où le rêve et la réalité se côtoyaient
L’appât (suite de l'inconnu du 7 h 12)
Ni une ni deux, je ne réfléchis pas et je réponds à sa petite annonce, je ne vais pas lui donner des illusions, il faut que je sois directe :
Si vous voulez connaître la suite il faut vous rendre sur ce nouveau blog qui me servira pour mes nouvelles ou polars ou suspense….
Un train pour nulle part!
Photo aimablement offerte par Agnès (elle, aussi a fait un texte car inspiré par cette photo)
Ma Muse pense à des voyages
Sans bagage
Où la pensée s’évade
Pour rejoindre des trains
Qui partent pour nulle part
Et qui n’arrivent jamais en gare.
Sur la brume en évanescence flotte un parfum
Musqué et ambré, une odeur chaude et capiteuse.
Lorsque soudain un bruit insolite surprend ceux qui sommeillent
La Muse s’élève et disparaît dans des voiles cotonneux
Où une locomotive déverse des volutes de nuages neigeux
Elle entraîne
En une chaîne
Des wagons d’un autre temps
Aux couleurs sempiternelles.
Assise au creux de la lune
Haranguant une foule invisible
Du haut de cette tribune
Prenant des airs de balancelle
Ma Muse rêve et se laisse emporter
Par ce train mystérieux en partance pour les cieux
Où des elfes en tenue vaporeuse
Dessinent des arabesques sur la toile du maître
Pour disparaître dans une folle glissade
Sur des toboggans de sucre candi
Qui cascade.
Le train crachote tousse et file sur un air d’adagio
Pour vivre une escapade musicale en un concerto
Et se parer de voiles de mousseline
Sous le regard de Pierrot et Colombine.
Pour celui qui s'en est allé!
Je voudrais aller au ciel
Décrocher des étoiles
Pour que ce soit des soleils
Sur cette toile
Et que ces merveilles
Crèvent le voile
Je voudrais aller au bout du monde
pour te crier mon amour
pour entrelacer nos mains pour une ronde.
J’aimerais t’embrasser à nouveau sous le gui
Etre à nouveau à toi comme au premier jour
Mais hélas tu es partis bien loin d’ici.
(Ce texte est une pure fiction)
EvaJoe janvier 2014 Copyright
Solstice d’hiver
Pour le coucou du haïku de Marie-Alice
Thème proposé par Cocci
Solstice d’hiver
nuit la plus longue
renaissance du soleil
solstice d’hiver
la neige soupire
sous le bâillon du soleil
enfin c’est le jour
glissade assurée
les druides celtes dansent
frimas d’hiver
Chimère où Utopie!
Lorsque la folie des mots s’emparent de l’esprit
la feuille blanche danse devant les yeux du poète
qui au delà des mots se penche sur son écritoire
et sans relever la tête écrit jusqu’au bout de la nuit.
Lorsque les écrits enfin achevés se dandinent devant lui
il ose enfin se reposer, heureux de les avoir déposé
sur son parchemin qui sent la rose oubliée un jour
il parvient enfin à prendre un peu de repos.
Si ces écrits restent dans la nuit personne ne les connaîtra
Alors il doit se mettre à nu et s’ exposer au regard d’autrui
ouvrir un blog où se faire éditer il ne sait mais il doit savoir
internet deviendra son bonheur où sa déchéance, mais il ose.
Si personne ne vient en sera-t-il désespéré pour autant?
Est-ce la gloire qui lui tient à cœur où simplement être lu
par un d’abord, puis deux où trois, mille ce serait trop
Mais il lui faut savoir si ces écrits sont aimé
car dans l’intimité d’une nuit il a espéré entendre les pages se tourné.
Parfois il voit des traces mais de ressentis il n’y a point
à d’autres moments il y a déposé par une main quelques mots d’encouragement
Il ressent au fond de son être des vibrations d’inconnus qui s’enthousiasme
rare sont ceux qui n’aiment pas, mais il se demande si cela exprime la vérité.
Où alors il est au sommet de sa gloire, mais alors gare à la chute!
En vivant sur un petit nuage il sent qu’il va retomber dans l’oubli.
Quelques réflexions personnelles après avoir écrit mon texte……
J’ai été inspiré par mon polar, et si au départ j’ai vu des commentaires, au fil des pages, j’ai pensé que je saoulais ou bien que c’était difficile de suivre une nouvelle sur plusieurs pages , où pire encore que l’on me lisait mais ne me commentait plus….J’étais je vous l’avoue hyper déçue, du reste je le suis encore, d’où ce texte…Et, même je me suis allée à dire que j’allais me retirer de la blogosphère.
Mais mon blog est ouvert au monde, à des inconnus qui aujourd’hui au travers de leur récit sont des amis virtuels, d’autres sont aussi de vrais amis, certains le sont devenus rien qu’en lisant mes mots, mes pages, d’autres l’étaient depuis des années. J’arrive aussi au constat suivant, sur les blogs si l’on est femmes ou hommes il n’y a pas le même nombre de commentaires, certes je n’en veux pas 100, mais en avoir 10 fois moins est un coup au cœur que je digère du mieux que je peux.Puis, je me suis faîtes cette réflexion est-ce de la quantité où de la qualité.Je vous laisse seule juge de ma réflexion….Moi je sais mais cela m’a encore inspiré ces deux lignes…
Est-ce que le chemin de l’obscur écrivain est semé d’autant d’embûches
Doit-il toujours regarder derrière lui sans se laisser porter par sa plume
Si je me laisse porter voici ce que cela donne:
Le souffle du rêve a la saveur du caramel
Une folie enveloppée de pain d’épice
Laisse aller ma plume à une frêle esquisse
De douceur de mots en berlingot de miel.
En distillant de mes ténèbres cette liqueur
Comme un liquide ambré coule mes mots
En oubliant dans les profondeurs mes maux
Naît dans le crépuscule mon pur bonheur.
Mon écriture s’envole au fil de la nuit
Et je couche mes textes sur des parchemins
En accouchant d’un roman sans un bruit.
Et au matin naissant où l’Univers se réveille
Lorsque la brûlure enfin s’apaise
Je m’endors en rêvant de vos soleils.
EvaJoe copyright novembre 2013
Coup de feux!
Pendant ce temps dans un bureau informel de la ville se tenait une drôle de réunion, penché sur des documents, deux hommes devisent, leur mine sont grave. Leur plan pourtant minutieusement mis en place a pris l’eau. Un élément perturbateur est venu enrayer son déroulement, ce Pierre est venu fausser la donne. Quand à Jeff, il leur a joué un sale tour bien que n’ayant pas réussis à connaître l’ensemble du trafic, il l’a fait des dégâts considérables dans leur machine bien huilée. A cause de lui ils ont été obligés de mettre à l’ombre le capitaine du bateau, le frère de ce Pierre, un touche à tout fort dangereux, et celui-là est dans la nature et selon les derniers évènements se trouverait sur le bateau. Vraiment ils n’ont pas misé sur les bons chevaux, une bande d’idiots à leur service, et maintenant il va falloir trouver une nouvelle filière, en espérant que leurs grossistes ne soient pas tous démasqué. Car pour écouler la marchandise il en faut des rouages et là c’était facile, car sous le couvert des oranges, ils ont passé un nombre exorbitant de cigarettes et inondées tout le sud de la France, et là ils étaient en partance pour du plus lourd et ce Paulo a tout fait voler en éclat. Pourtant tout aurait du bien marcher, n’était-il pas un ancien dealer, alors passé de la drogue où des cigarettes, que lui importait ? Mais c’était sans compter sur son frère et Pierre, deux empêcheurs de tourner en rond. Mais Foi de Martial ils allaient payer et pas plus tard que demain ils seraient à tout jamais rayer du monde des vivants.
A ce moment-là des bruits se font entendre, suivis de cris :
– Ils se sont échappés.
– Vous êtes tous des incapables, deux hommes attachés ont réussis à s’évader, c’est à n’y rien comprendre.
Ils crient et ne voient pas deux yeux sombres qui les fixent dans l’obscurité, ils ne prêtent pas attention au bruit extérieur car la fuite du capitaine et de son second était impossible. Une porte gardée en permanence, les pieds attachés à un anneau dans le mur et c’était du solide, à même le sol dans une pièce sans fenêtre, un garde devant la porte qui, n’a pas demandé son reste, il a du s’enfuir car il n’y a personne devant et cette dernière n’a même pas été forcée. Une véritable énigme !
– Nous sommes entourés de bons à rien et d’incapables, voir même de traitres. Ils se sont enfuis trop tôt, ils devaient être libérés et lâchés en pleine nature dès la fin de la transaction, et voilà que ces deux énergumènes ont joué la fille de l’air. Cela n’arrange pas nos affaires, je sens le vent tourné. Surtout que le capitaine est un fin limier, il a certainement compris une partie de notre affaire.
–
– Es-tu certain que tu voulais les relâcher ?
– Enfin les ordres étaient de s’en débarrasser, aussi l’abandonner dans un lieu inhospitalier en pleine mer sur son bateau avec un fond qui aurait pris l’eau où le tuer revenait au même
– Enfin, il n’y a que toi pour le croire, de toutes façons il ne faut pas traîner, disparaissons et attendons.
Ils étaient sur le point de partir lorsqu’une armoire à glace s’interpose entre eux et la sortie. Un froid glacial court le long du dos de Martial, le Boss en personne, là il va y avoir du grabuge. Comment va-t-il pouvoir se sortir de ce mauvais pas ? Il n’a même pas le temps de se le demander qu’il reçoit une balle en plein cœur, son second prend ses jambes à son cou et il est abattu d’une balle dans le dos sans autres formes de procès. Suivis de ses lieutenants le boss récupère les plans qui sont encore étalés sur la table et disparaît et se fond dans la nuit sans lune.
Lorsque toute la bande où tout du moins ce qu’il en restait a disparu, voici que le mur du fond bouge et le capitaine et son second apparaissent, Ces deux-là ne s’étaient pas enfuis, du reste ils ignorent totalement où ils se trouvent, quoiqu’ils ont bien une petite idée, vue les personnes qu’ils sont vu passer au cours de ces deux derniers jours. En effet, ils n’ont jamais eu de foulards sur les yeux, ce qui a permis au capitaine de comprendre que prochainement on se débarrasserait d’eux vu qu’ils avaient vu une partie de la bande. Tous les deux écoutent les bruits qui décroissent, il semblerait que ce qui reste de la bande, mais pas des moindres aient quitté les lieux, aussi peuvent-ils aller voir si les deux petits blousons noirs sont toujours en vie, où mort. Ce sont des êtres humains et autant leur ôter leur souffrance. Hélas, ils sont tous les deux morts. Aussi il leur faut se dépêcher à quitter ses lieux inhospitaliers, au cas où cette armoire à glace ne revienne. Qui était-elle ? Ils n’avaient vu que sa largeur mais pas son visage. Sa voix, il la connaissait, mais son frère Pierre allait pouvoir l’aider, il avait vu une partie de la bande, vite lui passer un texto, et, lui dire qu’il allait bien et qu’il était vivant.
« Coucou loufoque c’est Toto tu as souqué ferme, ici la terre est dure mais la mer est démontée, Le capitaine est venu ? »
Pendant ce temps Pierre est à la cabane, il attend le frère de Paulo et les jeunes de la cité, il est bientôt 3 heure du matin et toujours personne. Au même moment son téléphone vibre dans sa poche et ce qui lit le met en transe. Vite il lui faut lui répondre, il est libre de ses faits et gestes, mais il faut que rapidement son frère le rejoigne, aussi lui répond-il en ses termes.
– Je te reçois mon capitaine, rendez-vous au pays de notre enfance.
Et une longue attente commence. Tout d’abord le voici rejoint par l’éducateur et quatre armoires à glace, des petits caïds de la cité mais les meilleurs amis de Paulo. Enfin son frère et son second sont là ainsi que Tom. Un plan de bataille est mis rapidement au point. Pendant que Tom se rendra en compagnie de l’éducateur au commissariat les autres iront tous se planquer à l’intérieur de l’entrepôt sauf le second du capitaine qui restera à l’extérieur. Pour l’instant personne ne songe à avertir le boss, car ils ne savent pas de quels côtés il se trouve. Pour les amis de Paulo c’est lui, le coupable, il est aussi fort qu’un taureau et le capitaine a vu une véritable armoire à glace, de plus il a un ami restaurateur et c’est un chinois une grosse brute épaisse mais qui sait magner la machette comme la torture chinoise rituelle. L’un d’entre eux c’est déjà trouvé dans ses pattes et son dos en témoigne. Aussi, pour l’instant silence radio, et la police sera bien à même de dérouler le fil de la pelote, mais il faut les prendre la main dans le sac. Et surtout que personne ne s’échappe, la vie de Paulo et celle plus grave encore de Jeff en dépend.