Balade dans la châtaigneraie
Un bruissement imperceptible se fait entendre
Ce sont les arbres qui sifflent dans la forêt
En nous contant au chœur de la châtaigneraie
De belles histoires pour nous surprendre.
(La voie Celte que nous avons emprunté)
Au sol nous découvrons des châtaignes dodues
Qui flirtent avec des champignons aux allures de fantômes
Qui pourraient siéger au chœur d’un muséum
Si le vent laissait la bogue suspendue.
Le vent fripon nous étourdi en flaisant tomber l’enveloppe charnelle
Des châtaignes au sol s’écrasent en une belle sarabande
En assaillant les ceps dans une ritournelle.
Les promeneurs du dimanche ne marchent pas sur les plate-bandes
Des cueilleurs qui dans le brouillard sont irréels
En surgissant du néant l’on dirait qu’ils font de la contrebande.
EvaJoe Octobre 2015
La première strophe je l’ai écrit dimanche en duo avec mon petit fils âgé de 7 ans. en revenant d’une cueillette de châtaignes
L’OH- SAIT-AN !
la communauté des Passeurs de mots propose sur une photo de Martine :
L’EAU !
Des pages à feuilleter pour un voyage au fil de l’eau
Suivez-moi dans ma quête
Comme un beau livre dont les pages s’envolent au gré du vent
La voici enfermée dans ce lavoir aux accents d’autrefois
Des eaux vertes comme l’herbe , eau changeante aux mille reflets
l’océan se déchaîne
Frissonnent les herbes folles de la lande!
Embrassant l’écume blanche du matin!
Même les rochers s’effacent devant cette eau bouillonnante.
Voici ma modeste participation (je suis malade, je n’ai plus de voix, mais j’ai écrit quelques mots…..)
J’imagine
J’IMAGINE
Un parterre de fleurs multicolores
Né cette nuit avant l’aurore
Perce-neige, primevère, narcisse se dandinent
et pointent leur nez avant que je les jardine.
Au détour du chemin là où les yeux se posent
sous la tonnelle où l’été l’on se repose
apparaît une majestueuse rose
qui nous fait oublier l’hiver morose.
L’orchidée est d’une pure beauté
Dans mon jardin elle pose avec originalité
Mais dans le jeu de la séduction
Elle fait vivre la passion.
Une pivoine devenue cramoisie tant elle est timide,
A niché vers le petit chemin et cherche son guide.
Le trouvera-t-elle avec ce gui qui est aimé des druides.
le muguet qui donne la prospérité
nous souhaite tout le bonheur du monde à perpétuité
Mais chut il faut être discret et ne pas l’ébruiter.
extrait de mon futur recueil: la farandole des mots fleuris
EvaJoe avril 2014 copyright
Le persiflage d'un poète!
C’est bien dans l’encrier
Ou ma plume ne peut s’ennuyer
Que je vais persifler des mots moqueurs
Sans commettre aucune erreur.
Ne soyez pas perplexe
je vais vous entraîner dans un paradoxe
ou entre les pages de mon dictionnaire
se télescopent mes vers.
Je vous imagine déjà crier
Voir même vous contrarier
Pensez-vous que je ri
En écoutant votre plaidoirie.
En lisant de ci de là vos écrits
Songez à ma moquerie.
Mais je vais vous en faire une synthèse
Et vous le murmurer entre parenthèse.
Je suis sérieuse qu’est-ce que vous croyez
Mais je vous fais un pied-de nez
Mais quelle est cette gaudriole
Que vous nous faites avalez dans une fiole.
A tout vouloir critiquez
je vous sens trop impliqué
Je ne vais pas longtemps simuler
Que désormais vous me saoulez.
C’est en voyant passer les cloches
Que j’ai eu l’idée de vous en faire reproche
Mais c’est juste le temps d’un poème
Car vous savez que je vous aime.
EvaJoe avril 2013
Un train pour nulle part!
Photo aimablement offerte par Agnès (elle, aussi a fait un texte car inspiré par cette photo)
Ma Muse pense à des voyages
Sans bagage
Où la pensée s’évade
Pour rejoindre des trains
Qui partent pour nulle part
Et qui n’arrivent jamais en gare.
Sur la brume en évanescence flotte un parfum
Musqué et ambré, une odeur chaude et capiteuse.
Lorsque soudain un bruit insolite surprend ceux qui sommeillent
La Muse s’élève et disparaît dans des voiles cotonneux
Où une locomotive déverse des volutes de nuages neigeux
Elle entraîne
En une chaîne
Des wagons d’un autre temps
Aux couleurs sempiternelles.
Assise au creux de la lune
Haranguant une foule invisible
Du haut de cette tribune
Prenant des airs de balancelle
Ma Muse rêve et se laisse emporter
Par ce train mystérieux en partance pour les cieux
Où des elfes en tenue vaporeuse
Dessinent des arabesques sur la toile du maître
Pour disparaître dans une folle glissade
Sur des toboggans de sucre candi
Qui cascade.
Le train crachote tousse et file sur un air d’adagio
Pour vivre une escapade musicale en un concerto
Et se parer de voiles de mousseline
Sous le regard de Pierrot et Colombine.
D’une rive à l’autre!
Pour la communauté des Passeurs de mots je lance le thème du mois de mars (vous avez le temps )
Que vous inspire cette photo, chacun le dira à sa manière voici ma participation (toutefois je veux qu’une où les deux photos figurent dans votre article, d’avance merci)
Photo offerte par SOLEDAD
En haïku
deux rives soudées
un regard perdu au loin
barque de pêcheurs
Photo offert par Jodaya (pour mon deuxième recueil de poèmes)
En sonnet
Des rêves d’opaline assaillent mes pensées
en contemplant sur l’eau la barque de mon enfance
où naguère avec toi je suis partie en toute confiance
pour déposer aujourd’hui des mots romancés.
Ici point de ressac juste le doux clapotis de la rivière
Où nous partons ensemble avec des idées de naufrage
cherchant le long de la berge des chimères pour s’abriter de l’orage
en livrant des combats dans une folie printanière.
Et lorsque la barque légère se conduit sans effort
J’entend sous le souffle du vent tes murmures d’amour
où debout contre pluie et bourrasque tu es mon toréador.
D’une barque en bois j’en ai fait un rêve de folie
la pêche ce jour n’était point miraculeuse
Mais je préfère rester dans la mélancolie.
En prose
Sur cette barque un jour tu es monté pour partir au loin et tout quitter pour cet homme croisé au bord du fleuve, qu’as tu fais de ta vie? A part voguer sur des flots, des mers ou des océans où là tu n’as pas trouvé ce que tu cherchais car tout était ici, au cœur de ta vie. Parfois les voyages forment la jeunesse mais d’autres lui ôtent tout espoir de vivre debout, car emporter par des folies on y laisse un peu de soi-même.
(Extrait d’un texte que j’ai écrit)
Trois façons d’écrire, chacun prends ce qui lui correspond, et écris un texte sous la forme qu’il lui plaira.
EvaJoe février 2014 Copyright
Le rêve de ma plume!
Pour la Communauté
Sur le thème du mois de janvier La plume et l’image
Voici ma participation
En regardant la moire de ce ciel rougeoyant
le soleil se fond dans un pain d’épice caramélisé
pour s’évanouir dans un chassé-croisé
où se mêle sans cesse un éclat flamboyant.
Dans un dernier baiser voler à la terre
le souffle de l’air n’a de cesse que de démasquer
les caresses que la nuit va confisquer
au satin de l’astre solaire.
Le spectacle change tour à tour
les tons de mauve chahutent avec le rose
pour s’effilocher jusqu’aux confins du jour.
La nuit prends possession de l’azur
en l’embrassant, elle le câline à contre-jour
elle l’enlace et ose se noyer en lui sans demi-mesure.
.
EvaJoe Janvier 2014 Copyright
Ode à la Lune
Pour la communauté des Passeurs de mots
Un thème La Plume et le rêve
Cette photo a été prise de mon pont levis (pour ceux qui connaissent) oublié de mettre mon prénom
La lune de sucre éclaire le chemin
et dans la nuit sombre brille tel un disque blanc
appuyée au ciel, elle lui caresse le flanc
et songe à sa Muse écrivant sur parchemin.
Tes étoiles au firmament forment ta traîne
et scintille comme de la poudre d’or
en regardant au loin le monde qui s’ endort
majestueuse et tout en splendeur tu es leur reine
Toi qui n’ a jamais vu le soleil qui se lève
ton regard s’assombris dans l’écrin de nos nuits
tu es la gardienne de nos rêves.
Ton halo éclaire le ciel d’une lumière tamisée
Doucement ma plume s’efface en te contemplant
Alors l’aube se lève en essayant de t’apprivoiser.
EvaJoe décembre 2013 pour les Passeurs de mots Copyright
Je vous souhaite de bonnes fêtes de Noël
Chimère où Utopie!
Lorsque la folie des mots s’emparent de l’esprit
la feuille blanche danse devant les yeux du poète
qui au delà des mots se penche sur son écritoire
et sans relever la tête écrit jusqu’au bout de la nuit.
Lorsque les écrits enfin achevés se dandinent devant lui
il ose enfin se reposer, heureux de les avoir déposé
sur son parchemin qui sent la rose oubliée un jour
il parvient enfin à prendre un peu de repos.
Si ces écrits restent dans la nuit personne ne les connaîtra
Alors il doit se mettre à nu et s’ exposer au regard d’autrui
ouvrir un blog où se faire éditer il ne sait mais il doit savoir
internet deviendra son bonheur où sa déchéance, mais il ose.
Si personne ne vient en sera-t-il désespéré pour autant?
Est-ce la gloire qui lui tient à cœur où simplement être lu
par un d’abord, puis deux où trois, mille ce serait trop
Mais il lui faut savoir si ces écrits sont aimé
car dans l’intimité d’une nuit il a espéré entendre les pages se tourné.
Parfois il voit des traces mais de ressentis il n’y a point
à d’autres moments il y a déposé par une main quelques mots d’encouragement
Il ressent au fond de son être des vibrations d’inconnus qui s’enthousiasme
rare sont ceux qui n’aiment pas, mais il se demande si cela exprime la vérité.
Où alors il est au sommet de sa gloire, mais alors gare à la chute!
En vivant sur un petit nuage il sent qu’il va retomber dans l’oubli.
Quelques réflexions personnelles après avoir écrit mon texte……
J’ai été inspiré par mon polar, et si au départ j’ai vu des commentaires, au fil des pages, j’ai pensé que je saoulais ou bien que c’était difficile de suivre une nouvelle sur plusieurs pages , où pire encore que l’on me lisait mais ne me commentait plus….J’étais je vous l’avoue hyper déçue, du reste je le suis encore, d’où ce texte…Et, même je me suis allée à dire que j’allais me retirer de la blogosphère.
Mais mon blog est ouvert au monde, à des inconnus qui aujourd’hui au travers de leur récit sont des amis virtuels, d’autres sont aussi de vrais amis, certains le sont devenus rien qu’en lisant mes mots, mes pages, d’autres l’étaient depuis des années. J’arrive aussi au constat suivant, sur les blogs si l’on est femmes ou hommes il n’y a pas le même nombre de commentaires, certes je n’en veux pas 100, mais en avoir 10 fois moins est un coup au cœur que je digère du mieux que je peux.Puis, je me suis faîtes cette réflexion est-ce de la quantité où de la qualité.Je vous laisse seule juge de ma réflexion….Moi je sais mais cela m’a encore inspiré ces deux lignes…
Est-ce que le chemin de l’obscur écrivain est semé d’autant d’embûches
Doit-il toujours regarder derrière lui sans se laisser porter par sa plume
Si je me laisse porter voici ce que cela donne:
Le souffle du rêve a la saveur du caramel
Une folie enveloppée de pain d’épice
Laisse aller ma plume à une frêle esquisse
De douceur de mots en berlingot de miel.
En distillant de mes ténèbres cette liqueur
Comme un liquide ambré coule mes mots
En oubliant dans les profondeurs mes maux
Naît dans le crépuscule mon pur bonheur.
Mon écriture s’envole au fil de la nuit
Et je couche mes textes sur des parchemins
En accouchant d’un roman sans un bruit.
Et au matin naissant où l’Univers se réveille
Lorsque la brûlure enfin s’apaise
Je m’endors en rêvant de vos soleils.
EvaJoe copyright novembre 2013
Les bonbons de Kirikou
Dame nature
S’est offert ce matin
Une parure
Couleur tagada
Du bonbon acidulé
Dansant la lambada
Au jardin bonheur
Un joli sucre d’orge
Plein de candeur.
Voilà la dernière partie sur les dahlias, jolis fleurs de nos jardins. Ces deux fleurs bonbons ou sucre d’orge m’ont été offert par Sabine.
Dédicacé à son petit fils!
EvaJoe octobre 2013 Copyright