De passage
Et si par un pur hasard
je me décidais à venir vous voir
tiraillée par ma muse encore un peu paumé
sans me voiler la face j’oserai
à nouveau
poser quelques mots
sur ce vieux parchemin usé
qui ressemblerait à un clavier
les touches en sont usés
mais je les connais
elles se laissent caresser
de mes deux mains expérimentés
Mais les affres de la vie
m’ont fait vaciller
jamais je n’aurai pensé
perdre pieds et n’avoir plus envie
même d’écrire.
S’en était allé mon rire
seules mes larmes subsistaient
mais lorsque j’ai touché le fond
d’un pieds brusque j’ai réagis
il me fallait être là, présente pour lui
Éviter de regarder les araignées au plafond
et me voilez le visage
faire face au mauvais présage,
allez de l’avant
pour toi mon Enfant.