Gargouilles
Visages de gargouille
En haut de cet édifice
grimaçant où hostile
Voire pleins de maléfices.
Créatures surveillant Paris d’en haut
venant des ténèbres, issue de l’enfer
pierre creusée en forme de gouttières
Ne rasez pas les murs, attention à l’eau.
Dragons des rives de la Seine
Parfois gardiennes du Bien
Elles repousseraient le malin
En contemplant les passants du parvis
D’autres se nomment chimères
Ils viennent de sculpteurs aimant l’imaginaire.
Signification :
De l’ancien français gargouille, gargoule « gorge, tuyau de descente »
Une légende sur les gargouilles
Du temps de Dagobert, un dragon ailé hantait les rives de la Seine et terrorisait la population en crachant des torrents d’eau et en décimant les hommes et les animaux. En l’an 520, le prêtre St Romain qui deviendra plus tard évêque de Rouen décida de délivrer Rouen de ce monstre à condition que les habitants se fassent baptiser et qu’une église soit construite en ces lieux. Ces derniers acceptèrent et la gargouille fut vaincue par le signe de la Croix et mise au bûcher.
Seul le corps de la bête se consuma, la tête et le cou ne brûlèrent pas et furent exposés sur les remparts de la ville. Les gargouilles, ne pouvant plus vivre le jour car le soleil transformait leur chair en pierre, reprenaient vie à la tombée de la nuit avec la lune.
Si cela vous intéresse ici il y a une autre légende….
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