La complainte
L’Univers frisssonne au son d’un violon qui livre sa plainte
En laissant des larmes qui se noient sur la surface de l’étang
Pour chuchoter des mots fort inquiétant
Pour ceux qui ne peuvent traduire la complainte.
Des volutes de fumée parsèment les champs et poussent le temps
Il s’enfuie l’espace d’un matin
En poursuivant des chimères un tantinet enfantin
Afin de renaître au firmament éclatant.
Les mots s’entrechoquent avec les notes
l’un veut être parole, l’autre musique
Tous se montrent héroïques.
Puis les notes étouffent le silence
Les mots se pavanent mais reste basiques
Alors à nouveau les frissons surgissent.
Le 1 Août 2016 copyright
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