Paillettes
Des fils d’argent courent sur la chevelure de l’aïeul
Faisant naître à son esprit de fantasmagoriques paysages
Où des animaux de contes de fée nous emmènent en voyage
Dans des contrées dont la vie s’est figée dans un linceul.
Sur les vitres de ses fenêtres naissent des animaux
Aux formes bizarroïdes d’où s’échappent des cris silencieux
Mêlant leurs naseaux fumant au brouillard nauséeux
Des petits matins blêmes s’élevant des canaux.
Aux arbres nus s’accrochent de longs filaments
Semblables aux fils blancs de ses cheveux
Qui sous le soleil s’agrippent désespérément.
En virevoltant dans le ciel bleu
Les paillettes blanches brillent comme des perles
Avant de s’étendre sur le sol herbeux.
EvaJoe décembre 2016 ©
Laisser un commentaire