Un corps à corps !

Les fleurs se serrent en voyant arriver la vague
Majestueuse, grandiose,
Seront-elles vertes de peur, elles qui sont roses
Elles se redressent et l’affrontent.
La houle forte les embrasse et les noie
L’étreinte est langoureuse mais elle repart
Le va et viens est inlassable
Les fleurs s’affolent et se mettent en gerbe
Se serrent les unes contre les autres
Et relèvent la tête, car elles aiment ce corps à corps.
Submergeant les bateaux ancrés dans le port
Elles font le gros dos et se brisent en un bruit sourd,
Emportant un fétu de paille qui s’accroche désespérément
Au vide fait par le creux de la vague.
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